Les notes ci-dessus ont été enregistrées lors de la visite du Tiers Lieu Sainte Marthe, dans le cadre de l’atelier « Territoire d’énergie avec et pour les citoyens » organisé conjointement par MALTAE et la mairie de Châteauneuf de Grasse, une activité qui fait partie du projet Erasmus+ consacré aux communautés énergétiques.
Dans son introduction, Philippe Chemla, cofondateur de TETRIS, revient sur les notions de Tiers Lieu et de démonstrateur, de transition écologique et solidaire, de Fabriques Numériques de Territoires. Il rappelle la raison d’être de la SCIC TETRIS (qui est hébergée dans le Tiers Lieu Sainte Marthe) : Transformation Ecologique Territoriale par la Recherche et l’Innovation Sociale, son mode de fonctionnement déspécialisé et ses différents modes de financements. Il aborde enfin la notion de réseaux de Tiers Lieux et de maillage de territoires.
Puis la visite commence par l’atelier numérique, où sont mises en pratique les approches de TETRIS et où on peut observer les outils développés en partenariat avec l’agriculture ainsi que des machines comme l’imprimante 3D ou la fraiseuse numérique et l’espace de reconditionnement d’ordinateurs, etc.
Enfin on passe sur le toit-terrasse pour la découverte du kit d’autoconsommation et des échanges sur la sobriété énergétique.
La visite se poursuit dans la Chapelle où une installation artistique permet une sensibilisation aux sons de la vie dans le sol.
La visite passe ensuite devant le système de récupération d’eau et l’appartement démonstrateur, qui tous deux illustrent encore la philosophie de TETRIS : proposer et tester des solutions dans lesquelles l’optimisation des usages, l’intelligence collective, et le recyclage ont souvent plus de poids que la technologie.
La serre bioclimatique est l’occasion de démontrer comment une simple journée de formation à la construction terre-paille peut déboucher, grâce à une dynamique de territoires caractéristique, sur la création d’un nouveau Tiers Lieu et d’une nouvelle filière entière d’éco-construction.
L’étape suivante est la visite de la ferme lombricole, du poulailler et de la plateforme de compost autonome, dans lesquels sont déjà traités tous les biodéchets du site, mais également ceux de partenaires, en anticipation de la réglementation de tri et valorisation des biodéchets à la source qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024.
Enfin la dernière étape de la visite aborde le sujet de la désartificialisation des sols au travers de deux exemples : le technosol qui a permis de transformer, en 4 ans, une surface de bitume en sol vivant, sans gros travaux, simplement par l’apport de déchets végétaux. Et le jardin des simples, qui a produit des quantités de nourriture dès la première année et qui est maintenant la base d’une nouvelle activité locale (de commercialisation des simples).
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