Les 22 et 23 novembre, le deuxième des ateliers de formation destinés à la population de nos villages a eu lieu à Ramales de la Victoria (Cantabrie).
Ce deuxième atelier, divisé en deux jours, s’adressait tout particulièrement aux élus municipaux (maires, conseillers, présidents d’associations de municipalités, etc.) et au personnel technique de nos petites mairies, bien qu’il soit également ouvert à d’autres personnes intéressées par l’acquisition de notions de base, tant de la région que d’autres parties de la communauté autonome (Laredo, Selaya ou Santander, par exemple).
Les deux journées ont débuté par la présentation du projet, du programme Erasmus+ dans lequel il s’inscrit, des associations partenaires, ainsi que des objectifs et des principaux axes d’action. Alejandro Manteca, membre d’Asonautas, a ensuite présenté le contexte européen et national des communautés de l’énergie, les concepts clés qu’il faut connaître et les questions transversales pertinentes comme, par exemple, la pauvreté énergétique.
Après ce contenu commun, les deux journées ont laissé place à la présentation d’expériences concrètes, dont on peut tant apprendre des succès, des erreurs et des difficultés. Mardi 22, Oihan Mendo, maire de Gares-Puente La Reina (Navarre), a présenté le bilan de la municipalité en matière d’énergie au cours des huit dernières années, ainsi que la constitution de Gares Energía, la communauté citoyenne pour les énergies renouvelables créée dans la ville.
Aitor Lobato, résident de San Roque de Riomiera, a ensuite présenté la proposition soumise au programme DUS 5000 de l’IDAE, qui fournit une aide aux investissements dans des projets locaux uniques d’énergie propre dans les municipalités confrontées à des défis démographiques. La proposition, San Roque Juturu, a nécessité un effort considérable de la part de plusieurs habitants de la commune qui, avec le soutien du conseil municipal, se sont mis au travail pour concevoir et rédiger un « Plan de résilience et de souveraineté rurale (énergie, alimentation et services sociaux) Agenda 2030 ». Bien que le plan comprenne plusieurs lignes de travail, Aitor s’est concentré sur la première d’entre elles, la récupération d’énergie dans le réseau d’approvisionnement.
La deuxième journée a vu la participation d’Idoia Zulet, du cabinet d’avocats Arankoa (Navarre), qui a accompagné plusieurs initiatives de création de communautés énergétiques en Navarre, aidant à comprendre les aspects juridiques de cette figure.
Cette deuxième journée s’est terminée par une dynamique en groupes de travail qui a favorisé une réflexion collective sur les défis posés par la création de communautés énergétiques en milieu rural. Cette dynamique a été suivie d’un colloque-débat entre toutes les personnes présentes.